dimanche 18 mars 2012

Snowboard au Schilthorn et visite express d'Interlaken

Bienvenue et bonne lecture de ce (maintenant) traditionnel billet du dimanche!

Hier, j'ai traversé pour la première fois la barrière invisible du Röstigraben. Kessé ça?? C'est en fait la limite entre la Suisse Romande (Francophone) et la Suisse Alémanique (Germanophone, ou Allemande). Rösti, c'est en fait des pommes de terres préparées d'une façon spéciale, plat typiquement alémanique. Graben, c'est frontière.

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J'insère ici une petite explication supplémentaire pour que vous puissiez comprendre la pleine valeur de ce mot. La Suisse Romande, c'est comme le Québec. Un peuple minoritaire francophone, qui ont des opinions souvent différentes de la majorité Alémanique. La Suisse Allemande c'est exactement comme.... l'Ontario disons :). Majoritaires, patriotiques (le drapeau Suisse est souvent présent devant les maisons).
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Röstigraben, c'est donc un clin d'oeil aux différences linguistiques entre les deux cultures. C'est une limite non géographique qui se remarque notamment par la disparition du français sur les panneaux de signalisation routier.

Nous (Christian, Nadine, Lucie (une amie de Noémie (la fille de Christian et Nadine (qui étudie au Canada))) et moi-même), sommes entrés dans le canton de Berne, où se trouve un centre de ski de haute altitude (2970 mètres) nommé le Schilthorn. Quatre Méga téléphériques comme celui-ci
et une heure plus tard, le périple d'ascension se termine. Au sommet, un restaurant panoramique (rotatif), où un des films de la série James Bond a été tourné il y a très longtemps (Au service secret de Sa Majesté, 1969). Les conditions de neige étaient plutôt printannières, mais Lucie et moi avons tout de même apprécié la descente. Une fois leur repas terminé, Christian et Nadine nous ont rejoins à la deuxième station intermédiaire des téléphériques où nous avons profité du temps chaud (10 degrés), pour marcher un peu dans un village de montagne. Nous avons dégusté un vin chaud, puis nous sommes redescendus tout en bas.

Sur le chemin du retour, nous sommes arrêtés à Interlaken. C'est une petite ville qui est bordée de deux lacs, très charmante mais assez touristique. Touristique combien? Touristique comme que sur tous les commerces de la grande rue de la ville, au moins la moitié sont des boutiques de montres de haute qualité (1 000 à 160 000 chf.)

Au moins, il y avait quelques boutiques de chocolatiers (encore le cliché Suisse, mais toujours apprécié) et nous n'avons pas manqué l'occasion de se régaler un moment d'une tablette de chocolat au lait avec noisettes et d'une autre chocolat blanc. Délicieux!

Après une petite marche près d'un grand parc, nous avons repris le chemin du français (merci mon dieu!) jusqu'à la maison.

J'ai quand même profité de l'immersion momentanée pour apprendre quelques bases de prononciation allemande. En somme, les J se prononcent comme les I, les W comme des V, les V comme des F, les Ü comme des U et les U comme des OU. Plutôt simple vous dites?

Morale de cette histoire: l'allemand, c'est bien mais le français c'est mieux.

Bönnen Sëmainënn.

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